Archive dans 27 décembre 2018

festin de noel

Il ne reste plus que deux jours avant l’évènement tant attendu. Le 25 décembre pour les chrétiens est un jour particulier. Pour autant ce n’est pas parce que l’on n’est pas chrétien qu’on ne peut passer un bon moment en famille lors de ces fins d’années. Quand on parle de noël on pense tout de suite à l’église, aux salutations qu’on adresse à nos proches et à d’autres encore. Mais ce qu’on a sur la table aussi compte dans la mesure où l’on se souvient longtemps. Les fins d’années sont les moments propices pour faire nos promesses, des résolutions. Alors autant le faire autour d’un bon repas. Dans les fêtes le met le plus prisé reste la viande, même à Madagascar. Bien sûr tout le monde n’a pas (malheureusement) les moyens de s’acheter une dinde ou un beauf tout entier. Il n’en reste pas moins qu’avoir un met de qualité reste primordial. La viande de beauf qui avec seulement un peu d’huile en laissant lentement cuire sa chaire jusqu’à ce qu’elle fonde en viande, il n’y a rien de mieux. Sinon le poulet aussi est un excellent choix. Même on le préfèrerait griller autour d’un bon verre, il serait tout aussi désirable pendant un repas de famille. On pourrait par exemple le cuisiner avec des pommes de terre et une sauce maison et le déguster avec un bon verre de vin. En ce qui concerne les mets principaux, il y en a tellement qu’on ne pourrait tous les citer ici. Le porc, le lapin, et même d’autres gibiers fera ravir les papilles des invités (de quoi avoir l’eau à la bouche). Pour les boissons, il y a peu à discuter. Partout dans le monde on verra forcément des boissons gazeuses comme les coca-cola mais pourquoi en acheter si on pouvait faire nous-même nos propres jus ? en ce moment ce n’est pas les fruits qui nous manquent. Et si jamais il y en aurait trop on pourrait les mettre en dessert. Ce qui n’est pas le cas des boissons gazeuses. Dans le style malagasy, il serait difficile de préciser quel genre de repas préparer. Car en effet, il n’y a pas (en tout cas pour les Ntaolo) des fêtes de noël. Dans ce cas nous sommes libres de cuisiner de la manière qu’on souhaite et ce que l’on souhaite. Rappelons-nous qu’en cette année 2018. Le 25 décembre tombera un mardi. Coup dur pour ceux qui travailleront ce jour-là. Même si que je pense peu d’entre nous le ferons. Pour la plupart, nous serons en famille en train de cuisiner, de discuter car après tous, ces fêtes sont faites pour rassembler et partager. En tout cas, pour les riches comme pour les moins riches les jours qui viennent seront je pense inoubliable. Les buches de noël, les « tsaky », les boissons, les régimes, les sapins, le soleil : ce sont toutes ces choses qui feront que ces fêtes soient vraiment heureux. Je vous souhaite à tous de passer les meilleurs fêtes possible.

Grodrogodro ou koba

Godrogodro ou koba ? Rassurer vous je ne suis pas encore devenu fou. Je ne sais pas si les godrogodro sont aussi célèbre que les koba à Madagascar. Mais en tout cas je suis certain que la majorité des Tananarivien n’ont pas au menu du godrogodro, ni chez les marchands et encore moins chez eux. Comme je vous ai dit tout à l’heure le koba a du succès à la capitale. Tous les tananariviens connaissent les koba de faravohitra mais pourquoi il n’y a-t-il pas de godrogodro qui soit aussi célèbre ? Pourtant ce dernier n’a rien à envier aux koba. Peut-être est-ce parce que cette délicieuse « pâtisserie » a vu le jour sur les côtes de la grande île. Même si il n’est pas totalement absent de certain marchand de rue mais on le voit rarement là où les tananariviens devrait vraiment en consommé. A côté des mokary, des mofo gasy, des mofos akondro ainsi de suite. Pour leur défense  même les koba n’y sont pas. C’est vraiment dommage parce qu’il y a beaucoup d’argent à se faire. Mais ce n’est que mon humble avis. Ce que je trouve encore plus dommage c’est le fait que ça ne soit pas institutionnalisé. C’est vrai rien n’empêche de créer une petite entreprise qui pourrait se spécialiser dans la vente de ces produits-là. Après tout n’est pas comme cela qu’à commencer les plus grandes entreprises qui sont partout dans le monde. L’art culinaire est une part très importante dans la culture d’un pays et dans ce sens Madagascar est riche de recettes. Revenant à nos moutons, les godrogodro si je ne dis pas n’importe quoi sont fait avec des ingrédients présent à Madagascar, le riz par exemple. Il est cuisiné avec des marmites traditionnelles : une vraie cuisine malagasy. Ce que devrait apprécier  la grande majorité car nous savons les malagasy tiennent à conserver certaines manière de faire ou de penser. Vous vous demandez sûrement mais quand est ce qu’on pourrait en manger. Je conçois que ce n’est pas quelques qu’on a l’habitude de consommer en grande quantité ni quotidiennement ni même lors de grand évènement pour la majorité des tananariviens. Mais qu’à cela ne tienne les évènements ce n’est pas ça qui manque dans l’année. Les anniversaires par exemple, il y en a tous les jours non ? Au lieu de faire des gâteaux comme on le fait d’habitude. On pourra toujours faire des gâteaux avec du koba (ce que l’on fait déjà) mais justement avec des godrogodro. Puis vint le mois de décembre et avec lui les cadeaux, les boules de décorations, les guirlandes, les sapins de Noël et bien sûr les nourritures en tout genre. Quel meilleur moment de l’année pour remettre au goût du jour ce délicieux « gâteau » presque oublié par la grande partie de la population qui vit à Antananarivo. Finalement le godrogodro, cette  pâtisserie fait de riz, de sucre et de coco ; fierté de la cuisine malagasy est peut être victime de la mondialisation. A nous de remettre cette recette au goût du jour.

Nos beaux fruits

Travail, chaleur, devoirs, je ne sais pas vous mais moi ça commence à me gaver ! Et quoi de mieux pour décompresser qu’une bonne soirée avec des amis à se remplir avec des brochettes ? Bon, vous n’aurez peut-être pas les moyens ou l’emploi du temps assez libre par les temps qui courent. Surtout que la viande commence vraiment à revenir chère. Mais pas de panique, il reste toujours les fruits ! Oui forcément les fruits il y en a quasiment toute l’année. Pourtant c’est toujours mieux en fin d’année surtout ici à Madagascar. Mangues, Fraises, pommes quelques soit les fruits que vous aurez choisis de manger les prochains jours risquent d’être festifs (et haut en couleur). Alors préparer vos couteaux et vos fourchettes. Enlever déjà de votre esprit tout envie de tout de suite manger les fruits que vous aurez trouvés à la caverne d’Alli baba à ciel ouvert qu’à Madagascar on nomme  généralement un marché. C’est toujours mieux de passer par la case cuisine pour rajouter du goût à vos plats et pas seulement pour les nettoyer. Les mangues par exemple, on a l’habitude de les déguster sans vraiment de préparation parfois même avec leurs peaux. Pourtant il suffit de peu pour les rendre irrésistible. Je ne vais pas vous faire « la minute cuisine », les tutos cuisines sont là pour ça mais je vais peut-être vous donner quelques idées pour passer un petit moment de plaisir et bien déstresser. Alors déjà il y a le plus simple c’est la fameuse salade de fruit. Pas besoin d’être Einstein pour pouvoir en cuisiner. Pour cela il suffit juste couper les fruits de votre choix en dé. Si vous ne vous débrouiller pas comme un pied, la salade sera forcément bon autant visuellement que gustativement. Impressionner vos amis pour vos talents « fruit ninja » et proposez leur une salade de fruit au couleur de l’arc-en-ciel avec le plus de variété possible. Mais si jamais il vous arrivait de ne pas avoir beaucoup de fruit entre vos mains, il suffit juste de prendre des fraises, de la banane et des yaourts. C’est une recette très archaïque mais s’est tout aussi délicieux. Une recette que vous n’apprendrez que chez vos mamans ou vos grands-mères. Si vous avez la chance d’avoir une grand-mère, il y aura forcément dans vos souvenir un moment où elle vous aurait préparé un bon repas chaud mais si avez encore plus de chance vous aurez passé des moments agréable avec elle en cuisinant des gâteaux : des cakes par exemple. Les gâteaux aux fruits font fureurs en ce moment surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. Alors soyez courageux, retroussez vos manches et allez préparer quelques cakes à la mangue ou de la tarte à la pomme. Sinon comme il fait chaud, vous mes chèrs lecteurs aurez sûrement envie de produits frais ! Dans ce cas les sorbais sont pour vous. N’allez pas imaginer quelques chose d’impossible à faire car finalement ce n’est que du jus de mangue et de citron mélanger à juste proportion qui sera ensuite congeler.

crevette ou pas

Si je vous disais chaleur, été, plage. Vous me répondriez sûrement vacances, voyage et fruit de mer ! Bien sûr l’heure n’est plus aux bronzages. Les élèves sont de retour sur le banc de l’école, les bacheliers fraichement diplômés enchainent les « salon de l’étudiant » à la recherche du lieu de leurs prochaines études. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut oublier de se faire plaisir. Car même si nous avons troqué les belles plages aux sables fins contre les piles de dossiers à rendre ou à l’odeur de la craie sur le tableau noir, la chaleur persiste. Alors si le soleil est toujours aux rendez-vous pourquoi pas les crevettes ? Vous serez sûrement surpris par mes propos. Vous vous demanderez : pourquoi les crevettes et pourquoi pas des poissons ou des noix de coco qui seront bien plus exotiques. Et bien tout simplement parce que les crevettes sont bien plus délicieuses. Les noix de coco, il faut le dire mais ils finissent toujours en bonbon qui seront écraser dans les valises ou même pire n’arriveront pas à bon port pour cause de gourmand. Et qui en plus vous donnerez mal aux dents. Les crevettes en revanche sont bien plus délicats, plus difficiles à transporter ce qui fera de ce dernier un met bien meilleur à savourer. Mais si après tout ça vous n’êtes pas encore convaincus c’est que vous auriez sans doute déjà goûté des beignets de crevettes chez le marchand de rue en bas de chez vous ou que le soleil vous à taper trop fort sur la tête. Pas de panique ! Nous sommes là pour y remédier. En bon lecteur que vous êtes, vous aurez compris que ces prochaines lignes seront dédiées  à nos chères amies les crevettes. Tout d’abord chassez de votre esprit l’idée d’aller acheter vite faits des crevettes et les déguster en lisant ces mots : cela vous fera plus mal à vous qu’à moi. Quand vous comprendrez qu’il existe mille et une manières de les cuisiner. Commençons par le plus simple c’est-à-dire les crevettes grillées. Pour cela il suffit de passer les crevettes que vous aurez préalablement nettoyées dans une marinade à base de jus de citron (cela rehaussera le goût tout en donnant l’occasion aux allergiques de se faire plaisir sans le regretter plus tard) avant de les passer aux grilles. Simple comme dire bonjour. Sinon vous pouvez si vous en avez l’occasion de préparer une petite spécialité du Nord de la grande île : des crevettes aux « ananambo ». C’est assez simple à cuisiner. Pour ce faire il faut faire bouillir de l’eau dans laquelle on ajoute les crevettes séchés qui est déjà salés puis les tomates découpées. Enfin on ajoute ces fameux « anana ». Et voilà ! Cela paraît simple dit comme ça mais je ne vais pas détailler tout le processus de la cuisine. Cependant je suis sûr que vous avez saisis l’esprit de cette recette. Cette dernière serait parfaite pour le repas du dimanche en famille.